Le Truc de l'été

Cherchons l'erreur
… et des moyens de citoyens pour nous assurer un avenir de qualité


Les discours ont beaucoup évolué depuis le célèbre, réaliste mais un peu court, "si vis pacem, para bellum".

Même en ces temps de vigilance aiguë et de mobilisation contre le terrorisme international peu de dirigeants occidentaux nous épargnent, à l'occasion d'un sommet ou d'une élection, de petites phrases ou de grandes déclarations sur la lutte contre la pauvreté et le désespoir qu'elle engendre, comme indispensable facteur de la paix mondiale ; et sur le cercle vertueux développement économique - bien être des populations - développement de la civilisation (démocratie, essoufflement des fondamentalismes, réduction de la corruption, …).

Un demi siècle après Marshall, lequel d'entre eux n'a jamais pointé la nécessité de favoriser le développement économique des pays les plus pauvres, entendu comme un des principaux moteurs de notre propre croissance (durable !) et comme un des investissements les plus rapidement rentables qui soient ?

Et pourtant :
- Les pays développés investissent en moyenne 7 € dans le secteur militaire quand ils consacrent 1 € à l'aide internationale. Ce qui représente 0,45% de leur PIB, soit un peu moins de la moitié des engagements de Stockholm ;
- La France est dans la moyenne ; l'Allemagne et l'Espagne sont à 6 pour 1 ; aux Etats-Unis, ce ratio est de 30 pour 1 en 2002 et sera de 38 pour 1 en 2003.

Seuls les spécialistes de l'analyse de la décision peuvent se régaler d'un matériau aussi savoureux !

Relever l'aide internationale des Etats-Unis au niveau moyen des pays développés injecterait près de 50 (48) milliards d'euros dans le développement. Monter celle de l'ensemble des pays développés à 1% de leur PIB ajouterait environ 250 nouveaux milliards.

Des montants vertigineux et en même temps dérisoires : ils représentent de l'ordre de 650 € par an par habitant des pays développés, contre 220 actuellement (40 aux Etats-Unis) pour un impact potentiellement considérable.

Faut-il encore une guerre, encore une "der des der" avant la suivante ?
Combien de "héros" faut-il encore sacrifier sur l'autel de la "rationalité faible de la prise de décision", qui veut que la priorité soit (presque) toujours donnée à la satisfaction des besoins immédiats ?

N'avons nous pas de moyens moins sauvages de comprendre et de faire comprendre à nos dirigeants qu'il est temps de mettre nos actes en conformité avec la raison ?
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